Je tiens également à remercier notre président pour la bonne tenue de nos débats, ainsi que le rapporteur et le ministre pour la qualité de leurs réponses.
Plusieurs collègues regrettent l'intensité de l'activité de l'Assemblée qui examine plusieurs textes simultanément. Philosophiquement, je ne crois pas au député omniscient capable d'intervenir sur tous les sujets : il faut savoir accepter de nous répartir les tâches. J'aimerais moi aussi pouvoir prendre la parole sur les sujets intéressants qui ont été évoqués, mais la diversité des problèmes auxquels le Gouvernement et la France doivent faire face nécessite une organisation qui permette de faire progresser en même temps plusieurs sujets. L'activité de député est exigeante, mais sortons-nous de l'esprit l'idée que nous pourrions intervenir sur tout !
Je reviens sur le sujet évoqué par M. Viala : la question des indicateurs publics a effectivement été posée. Pour ma part, je crois que le Gouvernement doit travailler au renforcement des filières. Lorsque nous aurons des produits agricoles français incontournables – comme le sont d'ores et déjà nos vins ou aux semences –, la construction des prix fonctionnera : c'est l'organisation des filières qu'il faut privilégier et non la question du caractère public des indicateurs.
Les coopératives constituent un enjeu fondamental pour l'agriculture de demain – le Gouvernement a pris des engagements en la matière.
Enfin, il ne faut pas oublier des sujets qui restent à traiter, comme celui de l'installation ou du foncier. Ils sont majeurs pour votre ministère, Monsieur Travert.
Je conclus en me félicitant de la qualité et du caractère apaisé de nos débats tels qu'ils ont été gérés par notre président de séance.