Vous êtes les seuls à réaliser ce travail d'observation et de collecte des données.
Vous nous dites réaliser six études sectorielles par an, les dernières venant d'être publiées. Sachez que nous ne les avons pas trouvées sur le site de l'OQALI, la dernière remontant à 2016. Je me permets de vous le signaler, car il nous semble important qu'elles soient accessibles à tous. Ce sont des outils importants, et tout le monde aura à coeur de scruter vos études sur le Nutri-Score – nous les premiers. Nous aurons besoin de vos résultats dès qu'ils seront disponibles. Les entreprises sont aujourd'hui dans une démarche volontaire et vont pouvoir mesurer leurs bénéfices commerciaux. De la même façon, nous n'avons pas trouvé votre dernier rapport d'activité. Or nous avons vraiment besoin d'accéder à toutes ces données, il serait donc souhaitable que votre site soit actualisé.
Je souhaiterais maintenant revenir sur les impacts très minimes que vous avez relevés malgré la reformulation de certains produits – vous avez indiqué une baisse de 1 %. Pouvez-vous revenir sur les mécanismes qui ont conduit à cet échec ?
Nous avons reçu, hier, la Fédération française des diabétiques (FFD) qui nous a dit que, parfois, la baisse de sucre s'accompagnait par un ajout de gras dans les produits. Je ne sais pas si vous avez observé cette substitution, qui en traîne une augmentation des lipides, mais elle est très inquiétante.
Avez-vous une analyse sur ce manque d'engagement à travers les chartes ? L'engagement volontaire ne nous semble pas être la bonne solution.