Je prends note de votre demande et je vais regarder quand je peux effectivement réunir la commission des Lois.
Je vous propose donc de continuer nos travaux. Je ne reviens pas sur les faits, monsieur Strzoda, vous les connaissez. Vous savez que nous souhaitons faire la lumière sur trois questions. Place de la Contrescarpe, le 1er mai dernier, comment des personnes extérieures aux forces de l'ordre ont-elles pu effectivement se joindre à elles et, semble-t-il, se livrer à des actes violents en dehors de tout cadre légal ? Comment cela a-t-il pu être possible ? Et comment les choses ont-elles ensuite été gérées ?
Avant de commencer, je tiens à vous rappeler le cadre général de notre travail. Après avoir prêté serment, vous allez tenir un propos liminaire, puis le co-rapporteur et moi-même vous poserons quelques questions. Vous pourrez y répondre. Ensuite, un représentant de chaque groupe, dans l'ordre d'importance, pourra poser une première série de questions.
Vous savez, chers collègues, qu'une information judiciaire est ouverte depuis le 23 juillet dernier. Je vous ai donné lecture hier de la lettre de la garde des sceaux qui en précise les contours. Je vous rappelle également que l'audition est ouverte à la presse, qu'elle est diffusée en direct sur La Chaîne parlementaire (LCP) et qu'elle fait l'objet d'une retransmission, également en direct, sur le site de l'Assemblée nationale. À ma connaissance, monsieur le directeur de cabinet, vous n'avez pas demandé le huis clos.
Avant de vous laisser la parole, et conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative aux commissions d'enquête, je vous demande de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.