Monsieur le préfet, revenons maintenant sur les conditions de la présence de M. Benalla le 1er mai. Nous en sommes à la deuxième journée de nos auditions, et celles-ci font l'objet de déclarations manifestement contradictoires de la part de plusieurs autorités.
Je rappelle que le porte-parole du Président de la République avait indiqué que cette autorisation lui avait été donnée ; que Mme la garde des Sceaux, devant le Sénat, avait dit que M. Benalla était présent le 1er mai sur les lieux faisant l'objet de troubles à l'ordre public sans autorisation ; que M. Gibelin, directeur de la DOPC, nous a déclaré hier que « cette autorisation n'existait pas ».
Vous vous êtes vous-même exprimé à titre liminaire en précisant que cette autorisation lui avait été donnée par vous-même. Pourriez-vous revenir sur les conditions de cette autorisation, car manifestement, ces déclarations contradictoires suscitent encore beaucoup de questions ?