La mesure de suspension que j'ai prise était une sanction – et en tout cas a été ressentie comme telle par l'intéressé. Il lui a été interdit d'être présent dans son service, quinze jours de traitement lui ont été retirés, et, surtout, cette sanction était le dernier avertissement en cas de nouveaux comportements fautifs, ce qui s'est d'ailleurs produit. Tout cela était clairement notifié dans le courrier que je lui ai adressé.
Cette sanction qui l'a donc écarté du service – ce qui se sait dans une maison où l'on travaille tous ensemble – était doublée d'une autre sanction, qui était une rétrogradation : sa feuille de poste a été modifiée et on lui a retiré un champ d'activité extrêmement important dans lequel il excellait – je tiens à le dire.
Au-delà de ces quinze jours de suspension, cette décision le mettait à l'écart d'une activité extrêmement valorisante vis-à-vis de l'ensemble des équipes de l'Élysée. Participer de l'organisation des déplacements du Président de la République, ce sont des missions très recherchées.