La sanction comportait une modification substantielle des missions qui étaient confiées à M. Benalla. Mais initialement, quand il avait été recruté, il avait le profil pour travailler à la chefferie. J'ai expliqué quelles étaient ses missions : participer à l'organisation des déplacements du Président de la République ; gérer des grandes manifestations pour accueillir des invités le 14 juillet ; et participer de l'organisation des déplacements privés du Président de la République.
M. Benalla, et je crois qu'il faut le dire parce que toute personne a droit au respect, était très apprécié dans la maison. C'était quelqu'un d'extrêmement disponible, réactif, efficace. (Exclamations.) Je suis obligé de le dire. Et dans un cabinet ministériel ou présidentiel, dont les effectifs sont extrêmement contraints – je rappelle la volonté du Président de la République de diminuer les effectifs des cabinets ministériels –, quand on a des ressources qui répondent à des missions, il faut les conserver. J'ai effectivement maintenu M. Benalla dans un certain nombre de fonctions qui le rattachaient au cabinet.