Nous parlons bien des jours qui suivent immédiatement le 1er mai. Je ne considère pas que l'usage de la force, pour les services de police, est systématiquement synonyme de violence illégitime. Il y a eu ce jour-là près de 300 interpellations : je ne pense pas qu'une seule se soit passée de manière simple, en demandant tranquillement à la personne de suivre les policiers afin de procéder à un contrôle de police… Ce genre d'interpellations implique l'usage de la force, et je ne considère pas qu'il y ait systématiquement un soupçon d'illégitimité, d'illégalité ou de disproportionnalité.
Trois agents, dont un commissaire divisionnaire, ont regardé ces images – je ne les ai pas vues pour ma part, mais je l'assume parfaitement – et ont considéré que ce n'était pas tout à fait les règles de l'art, mais qu'il n'y avait pas de violence illégitime dès lors qu'ils pensaient qu'il s'agissait de policiers. Et rien ne permettait d'en douter.