Je me réfère à la chronologie que j'ai détaillée dans mon propos liminaire. Nous avons échangé en milieu de matinée avec le directeur de cabinet du Président de la République, qui était déjà informé de ces faits – je crois qu'il a eu l'occasion de vous le dire. J'ai échangé avec le préfet de police, et j'ai pu visionner en début d'après-midi avec le ministre de l'intérieur cette vidéo pour qu'il en prenne connaissance, qu'il apprécie, qu'il comprenne la situation décrite et la personne qui intervenait. Après cet entretien avec lui, j'ai échangé à nouveau avec le directeur de cabinet du Président de la République pour m'assurer, ainsi qu'il m'en avait fait part dans la matinée, qu'il avait non seulement l'information mais qu'il avait procédé – je crois qu'il vous l'a dit aussi dans son intervention – à des vérifications ou à des compléments d'information. Il s'est entretenu notamment avec M. Benalla qu'il avait convoqué. C'est ce qu'il m'avait indiqué dans l'après-midi lorsque je me suis à nouveau entretenu avec lui.