Je voudrais préciser les choses s'agissant du Président de la République.
Comme différents collègues, j'ai pris connaissance, grâce à l'AFP, des déclarations du Président de la République, qui concernent l'objet de notre commission d'enquête. Le Président de la République a choisi de commenter un certain nombre de faits, c'est évidemment totalement sa liberté. Je tiens à dire qu'il n'appartient pas, de mon point de vue, à notre commission d'enquête de convoquer le Président de la République.
Je suis respectueux des institutions, et je considère que la lecture combinée des articles 67 et 18 de la Constitution s'oppose à ce que la commission d'enquête de l'Assemblée nationale convoque le Président de la République. Néanmoins je veux réaffirmer solennellement que je demande, et que nous sommes parfaitement fondés à le faire, la convocation du secrétaire général de la présidence de la République, M. Alexis Kohler, du porte-parole du président de la République, M. Bruno Roger-Petit, et des différents membres de cabinet ou collaborateurs civils ou militaires dont j'ai déjà donné les noms.