On voit très bien depuis le début des auditions que M. Benalla était bénéficiaire d'autorisations, d'habilitations, de permis divers qui attestent de la fonction protéiforme qu'il paraissait occuper au sein des services de sécurité du cabinet de la présidence de la République. Nous avons eu du mal à comprendre qui était censé identifier et centraliser ces diverses missions, et s'il existait un pouvoir hiérarchique unique qui prenait ces activités sous son autorité. En la matière, rien ne nous semble certain.
À partir de votre importante expérience au service de l'État, pensez-vous qu'il y ait eu une insuffisance de la coordination entre les divers services, les différentes administrations de la présidence de la République ? Est-ce habituel et normal ? Au-delà des récentes déclarations du Président de la République, cette affaire doit nous permettre d'éviter que de telles situations se reproduisent, et de fixer un cadre pour la coordination.