Mon colonel, monsieur le commissaire divisionnaire, les qualités de M. Benalla nous ont souvent été vantées : des qualités remarquables, d'un très bon professionnel. Nous avons cependant découvert ces derniers temps qu'à de nombreuses reprises, il y a eu, ici et là, des altercations, et pendant la campagne présidentielle – où il était un membre éminent de l'équipe de campagne – et depuis lors.
Il y a quelques minutes, vous nous disiez pourtant que vous n'aviez pas connaissance de difficultés particulières. Puisque tous ces éléments sortent, qu'ils sont sur la place et que vous les ignoriez, est-ce à dire que le dossier de M. Benalla a fait l'objet d'un traitement un peu particulier lors de son recrutement ? Nous nous étonnons que ces difficultés comportementales et relationnelles aient été passées sous silence ou totalement ignorées, notamment par vous qui, présent depuis 2014, êtes, à l'Élysée, un « vieux briscard ». Vos compétences ne sont pas en cause, mais comment se fait-il que vous ayez pu ou que l'on ait pu passer à côté de tout cela ?