Intervention de Michel Zumkeller

Réunion du mercredi 25 juillet 2018 à 17h05
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller :

Madame la présidente, je voudrais m'associer aux propos de nos collègues du groupe Les Républicains et de notre co-rapporteur. Hier, nous étions tous en séance où, à plusieurs reprises, le Premier ministre nous a parlé de l'exemplarité de son action. Il a indiqué que la majorité voulait tout faire pour que tout soit transparent, pour que les choses se fassent vite et que l'on avance. Aujourd'hui, la même majorité nous dit, au bout de deux jours et demi de travaux : tirez le rideau, il n'y a plus rien à voir. Honnêtement, ce n'est pas acceptable.

Nous avons encore beaucoup de gens à auditionner. Notre mission doit durer un mois ; qu'elle dure un mois ! Nos collègues sénateurs vont être plus précis que nous ; ils vont auditionner plus de gens. À cet instant précis, votre décision est incompréhensible. C'est la pire des choses. Si nous ne l'avons pas dans cette assemblée, le débat va se poursuivre dans les médias et prêter à des calomnies. Nous devons poursuivre le débat ici. Dans quelle démocratie moderne est-ce à la majorité qu'il revient de décider du sort d'une commission d'enquête chargée de juger l'une de ses actions ? Cela ne passe pas. Ce n'est pas possible.

Vous aurez compris que le groupe UDI, Agir et Indépendants s'associe évidemment à notre co-rapporteur Guillaume Larrivé. Nous pouvons discuter sur un ou deux noms, mais il reste encore beaucoup de gens à auditionner et nous souhaitons que nos travaux puissent se poursuivre.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.