Découvrant l'affaire en plein examen du projet de réforme constitutionnelle, l'ensemble des députés de l'opposition ont légitimement exigé des explications de la part du Gouvernement et réitéré la demande de création d'une commission d'enquête parlementaire sur les événements du 1er Mai, demande que le groupe GDR avait formulée, quant à lui, dès le 3 mai, pour faire la lumière sur les causes et réalités des violences inadmissibles dans lesquelles s'était déroulé le défilé.
La majorité parlementaire, murée dans le silence, s'est d'abord empressée de rejeter ces demandes. Et, si elle a finalement cédé, c'est sous la pression et la détermination de l'ensemble des groupes d'opposition.