Dès lors, si les diverses enquêtes ouvertes devaient montrer que les actes commis par Emmanuel Macron constituaient un « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat », il appartiendrait à la représentation nationale de s'interroger quant à l'opportunité d'enclencher cette procédure de destitution. Le fait, notamment, de ne pas avoir directement ou indirectement demandé à saisir le procureur de la République, comme l'y obligeait l'article 40 du code de procédure pénale, pourrait fonder ce manquement.
Bien évidemment, la responsabilité directe du Président de la République dans l'affaire Benalla ne saurait nous faire oublier la responsabilité du Gouvernement dans la politique menée depuis le début de la législature, une politique sociale d'une violence inouïe à rencontre des salariés, des personnes privées d'emplois, des retraités, des jeunes…