Monsieur le président, madame la ministre, mesdames et monsieur les rapporteurs, mes chers collègues, il y a deux mois, nous entamions l'examen de ce projet de loi en commission des affaires sociales. Par la suite, au cours des lectures successives, nous avons étudié plusieurs milliers d'amendements et débattu dans un climat plutôt serein des multiples questions qu'il aborde. De la refonte de l'écosystème de la formation professionnelle et de l'apprentissage aux transformations nécessaires du système d'assurance chômage, en passant par des mesures concrètes pour l'inclusion des personnes en situation de handicap, sans oublier les avancées indispensables destinées à assurer l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, rien n'a été éludé.
Ce projet de loi marque l'aboutissement du travail de refonte du monde du travail et de l'emploi entrepris l'été dernier. Il est à nos yeux essentiel qu'il soit adopté afin que l'ensemble de ses dispositions entrent en application le plus rapidement possible. Sur tous les points que j'ai évoqués, les attentes de nos concitoyens sont grandes : nous devons donc travailler, proposer, légiférer. Nous l'avons fait, mais il reste beaucoup de travail à accomplir.
Ce projet de loi représente d'ores et déjà une étape significative vers une société du travail pour tous. Il s'agit en effet d'offrir à nos concitoyens plus de liberté, plus de marges de manoeuvre dans la construction, la consolidation et l'évolution de leur parcours professionnel.
Notre groupe s'est investi tant pour promouvoir la philosophie générale de ce texte que pour y apporter les modifications qui nous semblaient utiles. La version que nous nous apprêtons à voter aujourd'hui nous paraît équilibrée et adaptée à l'ambition de votre gouvernement et de notre majorité. Dans cette perspective, il va de soi que le groupe MODEM s'opposera fermement à cette motion de rejet préalable.