Il nous faut relever plusieurs défis : d'abord, celui d'une meilleure réponse aux besoins des travailleurs, ensuite, celui de la planète et de l'humain, enfin, celui de la sécurisation des parcours professionnels, qui sont de plus en plus discontinus.
Il ne faut pas oublier non plus le défi du bien-être au travail. Nous avions l'occasion d'avancer sur ce point, avec ce projet de loi sur la formation professionnelle. Mais vous avez agi, comme l'a dit M. David, avec beaucoup de précipitation. Quand, au cours de la préparation de ce texte, avez-vous écouté les salariés et leur organisations représentatives ? Quand avez-vous écouté les organismes de formation et leurs agents ? Quand avez-vous écouté les apprentis ? Quand avez-vous écouté les agents des services publics, de l'ONISEP – l'Office national d'information sur les enseignements et les professions – , de l'AFPA – l'Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes – , des lycées professionnels ? Quand avez-vous écouté ceux qui sont privés d'emploi ?