En complément de ces avancées majeures, le Gouvernement a réaffirmé sa volonté d'adapter l'arsenal répressif aux nouvelles formes de violences sexistes et sexuelles. Je pense notamment à l'inscription dans la loi de l'interdiction d'utiliser une substance visant à altérer le discernement, notamment la drogue du viol – c'est une proposition qui avait été formulée par les députés – et l'interdiction de ce que l'on appelle le « upskirting », c'est à dire le voyeurisme dont sont victimes de trop nombreuses femmes. Cette pratique, qui consiste à prendre des photographies de leurs parties intimes à leur insu, notamment dans les transports en commun, n'est, à ce jour, pas caractérisée en droit. Avec cette loi, elle le sera.