Madame la secrétaire d'État, vous aviez pourtant suscité l'espoir. Je regrette infiniment la faible et décevante portée de ce texte. J'ai cru – je vous le dis avec sincérité – en votre capacité d'agir et de changer les choses : ce texte aurait dû être le texte de ce quinquennat, transpartisan et consensuel face à un sujet qui dépasse tout clivage politique. Tel a d'ailleurs été le cas lors de l'élaboration du rapport au sein de la délégation aux droits des femmes.
Nous notons toutefois de maigres progrès, avec l'allongement de dix ans du délai de prescription et l'encadrement législatif du cyber-harcèlement ou de l'outrage sexuel et sexiste. En conséquence, le Groupe UDI, Agir et indépendants votera en faveur de ce projet de loi.
J'insiste cependant sur le fait que nous sommes très loin de répondre à l'enjeu qui se présentait à nous. Vous avez suscité de l'espoir dans l'esprit du législateur, des associations et des victimes : nous mesurerons dans un an l'effet de ce texte.