Je crois que tout le monde se rend compte à quel point les États-Unis ont une gouvernance empreinte d'une grande sagesse, d'une grande rigueur et d'une grande amitié pour leurs alliés, sur le plan économique et de manière plus générale – tout le drame est que c'est évidemment l'inverse qui est vrai… Au siècle dernier, un dirigeant a posé la question suivante : « Le pape, combien de divisions » ? Je voudrais savoir de combien de divisions l'Europe dispose pour résister à une telle attaque en règle. Car il s'agit bien d'une guerre économique, et ce n'est pas la première offensive que nous subissons : certaines de nos banques ont été déjà très pénalisées. La BNP l'a été à hauteur d'un milliard d'euros, me semble-t-il.