Merci pour votre présence, monsieur le secrétaire d'État. Plusieurs grandes entreprises françaises ont perdu des contrats depuis que les Américains ont annoncé leur retrait de l'accord de Vienne. Je pense, par exemple, à PSA. Je sais que c'est une situation qui vous préoccupe particulièrement et que le Président de la République a réaffirmé sa volonté de protéger les entreprises françaises. Député de la première circonscription de la Haute-Garonne, je m'interroge plus particulièrement sur l'avenir d'Airbus, qui fabrique 10 % de ses pièces aux États-Unis et a enregistré plusieurs commandes iraniennes, pour un total qui s'élèverait à 20,8 milliards de dollars. Airbus pourrait ainsi faire partie des grands perdants. Avez-vous plus d'informations à nous donner, monsieur le ministre, sur les mesures concrètes qui sont envisagées, en particulier les clauses d'exemption évoquées par Bruno Le Maire ? Airbus pourrait-il en bénéficier ?