La loi de programmation militaire, sur laquelle s'est engagé le président de la République, prévoit que le budget des armées françaises représente 2 % du PIB d'ici 2025. Si cela est une bonne nouvelle, vous avez toutefois récemment déclaré que nos soldats n'en ressentiraient les effets que dans deux ans environ. Vous aviez d'ailleurs précisé, et l'avez redit ce soir en d'autres termes, que nos soldats subissaient depuis plusieurs années la décroissance des ressources qui leur sont consacrées et le délabrement progressif du système de défense français et de nos armées. Pouvez-vous nous informer sur le moral des troupes dans la perspective annoncée d'une hausse des crédits ? Deuxièmement, un plan d'amélioration de la condition militaire, appelé « Plan famille », a été lancé pour un budget de 300 millions d'euros sur cinq ans. Comment cette politique, impulsée par la ministre et qui devrait produire ses effets beaucoup plus rapidement, est-elle accueillie ?
Enfin, le 11 juillet, le président américain Donald Trump a suggéré aux membres de l'OTAN d'accroître leurs dépenses militaires pour atteindre environ 4 % du PIB, soit bien plus que les 2 % auxquels nous nous engageons en France. D'après vous, qui avez déclaré que la France entretenait une relation de très grande proximité avec les États-Unis et qu'il existait une importante fraternité d'armes entre nos militaires, comment accueillir les déclarations du président américain ?