Madame la ministre, j'ai été attentif à vos propos.
Je suis, bien entendu, favorable à l'Europe et milite pour son évolution. J'ai d'ailleurs participé à un débat sur l'Europe, à l'initiative d'une journaliste, et suis intervenu dans un lycée pour valoriser l'Union européenne, dans le cadre du programme Erasmus.
Dix-sept mille personnes ont participé à ces consultations citoyennes, c'est peu. Mais nous avons encore un peu de temps pour relancer ces consultations.
Madame la ministre, pourriez-vous nous communiquer les zones blanches, car dans mon département, aucune consultation n'a été organisée ? Pourriez-vous, par ailleurs, solliciter les préfets, par exemple, pour qu'ils communiquent sur ces consultations ? J'ai mis en place, dans ma région, un conseil consultatif des citoyens, sans oser demander la labellisation au motif que je suis député, donc partisan. En fait, je n'ai pas su m'y prendre pour entrer dans le dispositif.
Cela étant dit, cette démarche est bonne, nous avons besoin de mobiliser les citoyens, à travers les associations et les collectivités, et notamment les jeunes. De nombreuses organisations bénéficient de fonds européens, il conviendrait de le rappeler, et il serait intéressant d'expliquer aux jeunes les missions de l'Europe : la libre circulation, la formation, les droits de l'homme, la protection de l'environnement…