Madame la ministre, j'aimerais vous remercier, au nom du groupe de La République en Marche, pour votre investissement dans les différentes consultations citoyennes, en France et en Europe. J'ai eu l'occasion de vous suivre – comme d'autres membres de la commission des Affaires européennes – et les retours sont plus que positifs. Des personnes, par exemple, de la région Grand Est, qui me disaient ne pas être intéressées, ont changé d'avis après votre passage ; cela prouve que nous avons besoin de parler d'Europe, qu'il y a une véritable méconnaissance de cette question.
Par ailleurs, il est important de redonner la voix aux citoyens et aux peuples d'Europe, car nous avons tous pu constater, au cours des différentes consultations citoyennes, la méconnaissance des citoyens sur cette question. Je rejoins là mes collègues Jean-Louis Bourlanges et Nathalie Griesbeck ; il y a une vraie nécessité d'expliquer ce que nous pouvons faire au niveau européen, et ce que nous ne pouvons plus faire au niveau national. Pour ce faire, nous avons besoin d'être médiatisés. De la même façon que cela a été fait quand nous avons travaillé sur la circonscription unique avec Pieyre-Alexandre Anglade, nous devons expliquer qu'il est important que des émissions de télévision parlent d'Europe – comme Arte, par exemple. Les médias génériques, nationaux, doivent absolument s'approprier ce sujet.
Avec la crise politique que connaît l'Union européenne aujourd'hui, qui s'est cristallisée sur la question migratoire, l'Europe signe son arrêt de mort, si elle ne se remet pas en question. Si nous voulons être les garants de cette protection européenne, de l'avenir européen, la presse doit relayer nos messages.
Plusieurs collègues l'ont évoqué : les personnes qui assistent aux consultations citoyennes se déplacent, soit pour critiquer l'Europe, soit parce qu'ils désirent que l'Europe aille plus loin. Mais dans tous les cas, ce sont des personnes qui s'intéressent à la question européenne. Alors certes, nous pouvons, par les réseaux sociaux notamment, participer à la communication, en envoyant, par exemple, le lien du site. Mais quand nous lisons les commentaires, nous nous apercevons que les internautes n'ont pas compris qu'ils pouvaient prendre la parole pour donner leur vision de l'Europe. Et que nous, élus politiques, nous pouvons prendre en compte leurs besoins et ainsi transformer l'Union européenne.
Madame la ministre, je vous réitère mes félicitations, au nom de La République en Marche, et vous remercie de votre engagement. J'espère que nous animerons ensemble l'une de ces consultations à la rentrée.