Vous ne connaissez pas mon passé, Monsieur le rapporteur : j'ai toujours beaucoup dialogué avec les syndicats. L'affaiblissement du mouvement syndical en France, vous le savez mieux que tout le monde, est le fait d'une ou deux grandes syndicales qui ont plus fait de la politique qu'elles n'ont défendu les intérêts professionnels. C'est cela qui a causé l'effondrement du taux de syndicalisation, et le monopole ne fait qu'aggraver la crise syndicale. Tout le monde ne se reconnaît pas dans tel ou tel syndicat. Respectez donc la liberté d'expression ! Ce n'est pas avec de telles dispositions que l'on rétablira la crédibilité du mouvement syndical, c'est en aidant ceux des syndicats qui, eux, veulent un véritable dialogue social.