Mon avis est également favorable. J'insisterai sur le caractère positif et novateur de cet amendement. Son principe semble paradoxal puisqu'il vise à augmenter la durée de séjour du jeune dans l'entreprise en France. Or c'est très important pour les PME, le dispositif actuel étant trop contraignant.
Les VIE pourront ainsi passer dix-sept jours de plus dans l'entreprise en France pour se préparer à leur séjour à l'étranger. Cela avantagera clairement les petites entreprises, dont la capacité de projection à l'étranger est moindre et qui ont besoin de garder le VIE plus longtemps en France. Dans le droit fil du projet de loi PACTE, c'est une mesure principalement favorable aux PME.
Par ailleurs, la révision du dispositif d'indemnisation permettra de tenir compte de la réalité du coût de la vie à l'étranger. Aujourd'hui, nombre de jeunes, en particulier les moins favorisés, en sont pour leurs frais, les modalités de calcul de l'indemnité n'étant pas toujours adaptées.
Cet amendement constitue donc une transformation utile et profonde du statut des VIE.