En tant que président de la commission des affaires économiques, j'ai souhaité qu'il soit procédé à une évaluation en profondeur de la loi dite Macron, trois ans après sa promulgation, à la fois pour que soit respecté l'engagement qui avait été pris de le faire – nous avons fait campagne sur le thème d'une meilleure évaluation des lois – et parce que j'estime que cette loi portant le nom du Président de la République mérite d'être évaluée à sa juste mesure, avec toute l'objectivité que le travail parlementaire peut apporter.
Une mission d'évaluation, présidée par notre collègue Yves Blein et réunissant des représentants de quatre commissions – affaires économiques, finances, lois et affaires sociales –, est en cours. Je suggère que nous attendions qu'elle soit terminée et que nous prenions connaissance de ses conclusions avant d'en tirer éventuellement les conséquences qui s'imposent. En attendant, je suggère le retrait de l'amendement CS1334.