Je vous remercie, monsieur le président, de faire valoir les droits des députés en leur donnant la parole.
Grâce à nos deux collègues Laurence Vichnievsky et Thibaut Bazin, les Français qui nous regardent et qui attendent de nous des mesures de sécurité ont désormais un tableau très clair de la situation qui est faite aux personnes qui se rendent coupables des infractions gravissimes visées par notre texte. Une personne qui aurait fréquenté de manière régulière un lieu de culte ayant fait l'objet d'une mesure de fermeture administrative pour les motifs que nous avons indiqués, et qui violerait cette mesure en fréquentant un lieu de culte ouvert clandestinement, ne peut pas, en l'état actuel du droit, faire l'objet d'une interdiction de territoire. Étant donné l'état des forces de police, qui sont débordées, et le nombre d'infractions que nous avons à réprimer, je ne comprends pas pourquoi nous ne votons pas cette mesure de bon sens, qui constituerait aussi un signal civique et citoyen.
Le 29/09/2017 à 10:23, Laïc1 a dit :
A quelques kilomètres de l'endroit où j'habite a été installée une très grande tente : je croyais que c'était le chapiteau d'un cirque, mais en allant voir de plus près je me suis aperçu qu'il s'agissait d'un lieu de culte musulman improvisé.
Comment savoir si cette tente est clandestine ou non, vers qui le citoyen lambda doit-il se tourner pour savoir si cette salle n'est pas clandestine, si les prêches qui y sont prononcés sont conformes à la loi républicaine, doit-il appeler la préfecture ou la mairie pour savoir si tout est en règle, et ne risque-t-il pas de se faire "jeter" s'il pose ce genre de question, vu le niveau très peu démocratique de l'administration française dès qu'il s'agit d'exprimer les relations entre l’État, les citoyens et la religion ? On peut même parler d'omerta administrative et étatique en la matière.
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