Intervention de Anne Brugnera

Séance en hémicycle du mercredi 12 septembre 2018 à 15h00
Questions au gouvernement — Rentrée universitaire 2018

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Ma question s'adresse à Mme Frédérique Vidal, ministre de l' enseignement supérieur, de la recherche et de l' innovation.

Madame la ministre, il y a un an, près de 90 000 étudiants avaient passé un été dans l'angoisse, sans affectation, sans accompagnement réel de la plate-forme Admission Post-Bac. A l'heure où nous parlons, ce sont 3 000 étudiants qui, grâce à Parcoursup, sont en lien permanent avec les académies pour trouver une place la plus conforme à leurs voeux.

Ce succès, c'est le vôtre, celui du Gouvernement et de la majorité parlementaire, qui a permis aux bacheliers et aux réorientés 2018 de ne pas connaître les affres de l'année dernière et l'injustice du tirage au sort.

Ce succès, c'est celui d'une procédure plus humaine grâce à la communauté éducative. Des deux professeurs principaux aux conseils de classe et aux fiches avenir – sans oublier les établissements supérieurs – tout a été fait pour qu'un regard bienveillant soit porté sur chaque étudiant et son projet.

Ce succès, c'est aussi celui d'une vie étudiante moins compliquée et, surtout, moins chère, contrairement aux allégations de certains : économie, en moyenne, de 15 euros par étudiant, suppression de la cotisation de sécurité sociale de 217 euros, bourses payées à date, garantie Visale étendue et création d'un bail mobilité pour s'adapter à toute situation étudiante.

Devons-nous pour autant nous satisfaire que 3 000 étudiants soient toujours sans affectation ? Bien sûr que la réponse est non ! La procédure continue et 120 000 places sont toujours disponibles. Ces 3 000 étudiants, grâce à la loi que vous avez défendue, sont accompagnés depuis la mi-juillet pour trouver la place qui leur conviendra le mieux.

Alors, madame la ministre, pouvez-vous nous rappeler les moyens qui sont mis en place pour eux ? Pouvez-vous nous rappeler les modalités d'évolution de la loi et nous dire ce qu'il en sera de sa montée en puissance dans les années à venir ? Enfin, pouvez-vous rappeler à la représentation nationale que ce projet, que nous avons soutenu ensemble, est avant tout un projet d'émancipation pour tous les étudiants ?

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