Cet exercice est toujours frustrant. Je pense au temps que nous devons gérer au mieux pour nous permettre d'examiner les 900 amendements déposés, d'autant plus que nous sommes soumis au temps programmé.
Or c'est une multitude de questions qui ont été posées. J'ai une furieuse envie de répondre avec précision à chacune, pour expliquer nos propositions et vous faire partager cette ambition au service de notre agriculture.
Nous le ferons au cours de l'examen des amendements, mais, d'ores et déjà, je voudrais apporter quelques réponses.
M. Sébastien Leclerc reprenait tout à l'heure, à juste titre, un propos d'Alexis de Tocqueville, pour qualifier les Normands de « gens violemment modérés ». Il visait en particulier les habitants du Cotentin dont il était l'élu.
Violemment modérés, certes, mais déterminés à expliquer et à convaincre. Il est donc impératif de ne pas rejeter ce texte avant tout débat. Il faut débattre pour se forger un avis. Une fois éclairée, la représentation nationale peut faire son choix, en toute liberté.
Nous avons besoin de travailler ensemble et d'avancer sur de nombreux sujets. Je ne reviendrai pas sur la PAC, mais nous devons défendre ensemble une position française, au niveau du Parlement, des organisations professionnelles agricoles, des citoyens, pour mieux faire entendre la voix de notre pays en Europe.