Monsieur le rapporteur, monsieur le ministre, il est évident que nous ne pouvons pas déterminer à l'avance le taux protéique ou le taux butyreux du lait, ni un certain nombre d'autres données. Cependant, on peut très bien inclure ces éléments dans les critères de fixation du prix. Pendant très longtemps, on a déterminé à l'avance le prix du lait : dans le cadre des interprofessions, on établissait une grille de prix pratiquement un an à l'avance. Cette pratique est donc tout à fait possible. Si ces amendements sont bien évidemment sécurisants pour le producteur, ils donnent aussi au collecteur une certaine lisibilité. Je ne vois pas ce qui empêche aujourd'hui de fixer à l'avance le prix des produits – en tout cas, aucun élément technique n'empêche de le faire. Je le répète, cette pratique a déjà eu cours il y a quelques années puisque l'on établissait des grilles de prix sur un an.