Or je rappelle que l'une des mesures qu'ils voulaient adopter consistait à limiter l'obligation de pointage à trois fois par semaine. De cette façon, comme cela s'est produit dans le cas de Saint-Quentin-Fallavier, nos services auraient pu perdre de vue un certain nombre de personnes parties commettre des actes criminels dans d'autres départements.
Ils souhaitaient également supprimer l'obligation pour les personnes concernées de déclarer leurs identifiants de communication électronique, ce qui, je le rappelle, n'implique pas que leur téléphone soit écouté. Elles doivent simplement déclarer leur téléphone et, si elles en achètent un autre, elles sont immédiatement poursuivies et incarcérées. Nous souhaitons rétablir cette disposition.
De la même manière, nous avons ajouté la possibilité d'incriminer les personnes entrant en relation non seulement avec des personnes de la mouvance terroriste, mais également avec des individus présentant une menace pour la sécurité et l'ordre public. Les terroristes sont en général en relation avec des trafiquants d'armes qui, même s'ils ne sont pas forcément terroristes eux-mêmes, leur fournissent les armes qu'ils utilisent ensuite.
Toutefois, parce que nous voulons un texte équilibré, nous avons également garanti un certain nombre de libertés. Nous avons été sensibles aux arguments de celles et ceux qui ne voulaient pas d'un régime totalement sécuritaire. Nous voulons un équilibre entre la sécurité et la liberté. Il y aura toujours des gens pour nous dire qu'il y a trop de sécurité et qu'ils veulent la liberté.