Nous sommes peu intervenus sur ces sujets, car nous avions exposé notre ligne lors de la discussion générale. J'évoquerai ici deux ou trois points. Du point de vue social, nous menons sur notre territoire une expérimentation nationale avec ATD Quart monde en vue d'une alimentation pour les plus précaires qui ne soit pas du don alimentaire, mais qui vise à proposer la meilleure qualité pour tous à des prix abordables. Il faut s'intéresser à ces expérimentations novatrices.
En deuxième lieu, lors du séminaire parlementaire que nous avons tenu à Toulouse avec Guillaume Garot et les socialistes et apparentés, nous avons accueilli Carole Delga, présidente de la région Occitanie qui, avec sa majorité – à laquelle vous appartenez, cher André Chassaigne – , atteindra en 2021 un taux de 40 % de produits bio et sous signes d'identification de la qualité et de l'origine – SIQO. Ne soyons donc pas trop timides : il est possible d'atteindre 40 % de bio et SIQO.
Nous avions soulevé un problème précis en relevant que la certification 2 abaissait l'exigence des 50 %. Je suis heureux que la majorité En marche et le ministre aient entendu nos attentes. Notre amendement vise à aligner les astres, mais cela dès 2025, car nous pensons que c'est possible : le rythme et le signal donnés aux exploitations créeront d'eux-mêmes une dynamique positive en termes d'économies d'échelle, par les conversions bio et l'organisation des filières. À ce stade, notre seule différence – et je m'en réjouis – porte sur le calendrier. Nous maintenons notre souhait d'une échéance réaliste à l'horizon 2025, mais nous nous réjouissons que le dialogue nous ait permis de converger sur ces points.