Je l'ai dit à de nombreuses reprises : nous ne sommes en effet pas opposés à l'introduction de produits bio ou locaux dans la restauration collective publique. D'ailleurs, nous beaucoup de collectivités, dont la mienne, le font déjà sans que la loi ne le leur impose. Il reste que des questions demeurent, auxquelles nous devons répondre si nous voulons que les dispositions que nous votons aujourd'hui soit réellement applicables demain – c'est là mon seul objectif.
Personne ne peut nier, en effet, que les collectivités locales connaissent des difficultés financières dans leur fonctionnement. Or les mesures que nous adoptons engendreront des surcoûts, même si ces derniers pourraient être moins élevés que le chiffre que j'ai cité – ce dont, personnellement, je doute. Je sais bien qu'à l'avenir, elles apporteront aussi un mieux : en stimulant l'activité dans le secteur alimentaire, en améliorant la prévention en matière de santé, elles seront notamment sources d'économies dans le futur. Tout cela, je l'entends, et c'est pour cette raison que j'y suis favorable. Il n'empêche que, dans l'immédiat, une difficulté demeure que nous devons surmonter si nous voulons que ce que ces dispositions soient applicables.