Cette série d'amendements répond à une attente très forte des citoyens, qui veulent savoir ce qu'il y a dans leur assiette pour pouvoir faire des choix éclairés.
Aujourd'hui, il est très difficile, s'agissant de nombreux aliments, de savoir s'il y a des pesticides ou comment ont été nourris et élevés les animaux dont ils proviennent.
Nos amendements visent à ce que la commercialisation de ces produits en France et en Europe soit plus respectueuse de cette demande légitime. On sait aujourd'hui que des produits alimentaires peuvent poser des problèmes pour la santé, mais on ne peut pas choisir de les éviter, à moins d'acheter du bio – et même, dans ce cas, on peut avoir des doutes, notamment quand il s'agit de bio étranger.
Ces amendements proposent que soient indiqués les modes de production de notre nourriture, notamment de la viande en provenance d'animaux nourris aux OGM. Nous avions adopté un amendement relatif aux traitements phytosanitaires, mais, après discussion, nous avons décidé de retirer cette mention, parce qu'on s'attaque là à quelque chose qui nécessite un travail plus approfondi. On peut se payer de mots, mais si le texte n'a aucun effet, ce sera inutile.
Ces amendements ont pour but de nous mobiliser, tous et toutes, pour que les obstacles à l'information des citoyens soient levés. Les citoyens ont le droit de savoir ce qu'ils mangent et, surtout, de choisir.