L'affichage environnemental constituerait un avantage comparatif très fort pour les producteurs français, car nous connaissons tous la qualité de leurs productions.
Par ailleurs, on nous dit qu'il ne faut surtout pas aller trop vite, qu'il ne faut surtout pas inscrire une telle disposition dans la loi, qu'il faut prendre le temps en convoquant telle ou telle expertise. Très bien. Le président du CNA est ravi que l'on puisse travailler sur cette question, mais, monsieur le ministre, il travaillera dans les mois à venir à partir de la commande que vous lui passerez. L'amendement évoque quant à lui cinq ans – l'horizon 2023 – pour mettre en place cet affichage environnemental. Nous avons donc cinq ans pour nous mettre en ordre de marche, pour être opérationnels. La mise en oeuvre des moyens et des outils qui permettront de répondre à ces dispositions législatives – que, faut-il le rappeler, nous avons déjà votées – est une affaire de volonté politique.
Vous dites, monsieur le ministre, que tout le monde n'est pas prêt sur le plan européen. Sans doute, mais c'est précisément cela, la construction européenne ! C'est un pays, un groupe de pays qui vont de l'avant !