Monsieur le ministre, je tiens à saluer votre engagement, que je pense sincère, sur la question des abattoirs, en particulier des petits abattoirs, notamment en zone de montagne, que vous avez évoqués. Vous avez dit qu'il fallait aussi s'intéresser à l'équilibre économique, mais celui-ci tient parfois à peu de chose et il faut garder à l'esprit que, lorsqu'on ferme un abattoir très éloigné d'un autre, les déplacements représentent des coûts très importants, de telle sorte que ce qui manquait à l'équilibre économique est finalement perdu ailleurs. Ainsi, même si l'on se rapproche un peu de l'équilibre économique, il importe de pouvoir maintenir ces abattoirs.
Vous disiez qu'il n'était pas forcément utile d'inscrire cela dans la loi, mais cela vaut, en réalité, toujours mieux, car si vous êtes ici aujourd'hui, peut-être vos successeurs prêteront-ils un jour moins d'attention aux abattoirs de proximité. Je soutiendrai donc, évidemment, l'amendement de M. Chassaigne.