D'abord, je voudrais indiquer qu'au plus fort de l'état d'urgence, il y eut 440 assignations à résidence. Toutefois, comme j'ai déjà eu l'occasion de vous l'expliquer, la menace a évolué. Nous avions dans les premiers temps la volonté de cibler large parce que nous n'en connaissions pas la nature. Aujourd'hui, s'il n'y a que trente-neuf personnes qui sont assignées à résidence, c'est d'une part parce que le type de menace a évolué, d'autre part parce que nos services de renseignement suivent les gens de manière beaucoup plus ciblée.
Ensuite, pour répondre avec exactitude à votre question, monsieur Pradié, sur les trente-neuf personnes aujourd'hui assignées à résidence, il y en a dix qui travaillent. Cela correspond donc à une dizaine de cas, et cela pourrait correspondre demain, face à une autre menace, à d'autres cas.