Je ne comprends pas l'argument numérique. Ces trente-neuf personnes, nous aurions probablement les moyens de les surveiller d'une autre façon. On évoquait tout à l'heure le chiffre de 500 fonctionnaires de police pour assurer cette mission ; je pense que c'est supportable.
En réalité, monsieur le ministre, cet article pourrait concerner demain, si vous le décidiez, 500, voire 1 000 personnes, dès lors que les conditions posées seraient réunies : soupçon, zone grise, « infra-soupçon ». Voilà peut-être la véritable volonté : agir avec parcimonie aujourd'hui, mais différemment demain.