Cette lecture est la bonne, et les propos de Mme Louwagie sont lumineux : d'un côté, l'activité traditionnelle des experts-comptables, déjà déterminée, ne saurait bénéficier d'une sur-rémunération – ce qui répond, je crois, à la crainte de M. Mattei. En revanche, ils peuvent participer à des missions – il s'agit d'ailleurs d'une demande des experts-comptables.
Admettons qu'une entreprise veuille fusionner avec une autre et qu'une transaction prépare une fusion-acquisition. Si on s'appuie sur le travail d'un expert-comptable, il ne s'agit pas alors pour lui d'établir des comptes. Dans ce contexte, il pourrait désormais être associé au résultat de cette mission particulière et en percevoir un revenu.