C'est un vrai débat, mais il y en a beaucoup dans ce texte et je vous propose donc d'y revenir lors de l'examen en nouvelle lecture du projet de loi EGALIM. Je voudrais néanmoins confirmer que l'idée de la contractualisation était au coeur de la loi agricole que j'ai défendue. Je pense que l'on doit, en effet, mieux contrôler les centrales d'achats : ce sera l'objet de la discussion qui aura lieu la semaine prochaine dans le cadre du texte EGALIM. Je suis également convaincu qu'il faut permettre aux producteurs agricoles de se regrouper d'une manière beaucoup plus massive : je reconnais bien volontiers que si nous y sommes parvenus dans certaines filières, comme le sucre, la betterave et la viticulture, nous n'avons pas pu réaliser le regroupement en quatre grandes régions de production que je proposais dans d'autres secteurs, celui du secteur du lait étant malheureusement le plus emblématique. J'espère que nous y arriverons un jour, car c'est la condition d'une négociation équitable.