Cet amendement concerne ceux que l'on appelle les « travailleurs nomades digitaux », et qui sont de jeunes talents formés en France et désireux de poursuivre leur activité sur un mode un peu « aventurier » en partant à l'étranger pour acquérir une expérience qui sera ensuite très utile dans notre pays. Il serait souhaitable que ces jeunes puissent s'enregistrer en France en tant qu'auto-entrepreneurs sur la présentation d'un justificatif de domicile à l'étranger, ce qui n'est pas possible à l'heure actuelle. Ces personnes cotisent pourtant chez nous, y paient leurs impôts et y facturent en euros ou en devises étrangères. Nous avons tout intérêt à conserver ces travailleurs dans notre giron. Je voudrais également souligner que certaines entreprises françaises peu scrupuleuses, voire véreuses, se permettent d'employer ce genre de jeunes en les payant au noir dans des arrière-salles de cafés douteux à l'étranger : nous devons lutter contre ce phénomène.