Même notre rapporteur, qui n'oublie pas son passé de syndicaliste – ce n'est pas un reproche, chacun a son passé –, est ouvert à ce changement de statut. À terme, il faudra y passer, a-t-il dit. Le ministre est encore plus ouvert puisqu'il dit qu'il faut aller dans cette direction. Je veux bien retirer ces amendements que j'ai présentés pour « pousser un peu le bouchon ». Lors d'une précédente réforme, il y a cinq ou dix ans, j'avais reçu tous les syndicats. Certains, notamment la CFDT, étaient ouverts. Même la CGT l'était, à ma grande surprise ! J'avais fait valoir qu'ils pourraient négocier des affaires au lieu de dépendre d'un statut complètement gelé. Souvenez-vous de la fameuse commission paritaire nationale…