Il serait en effet totalement inopérant de viser à ce que les terroristes potentiels puissent « poursuivre une vie familiale et professionnelle normale ».
Pour rappel, Hervé Cornara, chef d'entreprise, a été décapité par son employé Yassin Salhi à Saint-Quentin-Fallavier, avant que ce terroriste ne provoque une explosion avec son véhicule de travail.
Ainsi, voter le texte en l'état serait inefficace et dangereux. La poursuite, par les terroristes potentiels, d'une vie professionnelle normale ne devrait pas être un objectif du projet de loi, si tant est qu'il vise à l'efficacité. Par ailleurs, le texte prévoit une contestation de la décision devant le tribunal administratif, ce qui pourrait donner lieu à une indemnisation en cas d'erreur. La sécurité de nos concitoyens doit être la priorité.