La loi Florange avait un intérêt évident, qui est celui d'inciter à des détentions de long terme ; mon collègue rapporteur général me disait à l'instant que, dans sa vie précédente, il y portait un intérêt certain.
Cela dit, elle a aussi un coût, car elle peut décourager certains investisseurs d'acheter des actions françaises. Une étude récente menée par les universitaires français montre que la loi Florange n'a pas conduit à attirer des investisseurs de long terme sur les entreprises directement concernées. Mieux vaut pour l'instant en rester aux droits de vote double, et attendre une évaluation un peu plus précise de la loi avant de passer au vote triple.