J'interviens dans ce débat avec beaucoup de modestie. Je ne suis pas un spécialiste de ce domaine, je ne suis qu'un observateur moyen. J'admets donc qu'on me dise que ce n'est pas la bonne solution et qu'il faut trouver autre chose. Mais que proposez-vous ?
Lorsque je parle de limiter la voracité du capital, vous trouvez immédiatement des arguments qui réduisent à néant toute possibilité d'agir. Or c'est une nécessité parce qu'un certain nombre d'entreprises consacrent, de manière constante, plus de la moitié de leurs profits, non pas en investissements, mais en reversement de dividendes. La France détient le record en Europe des reversements de dividendes aux actionnaires !
Monsieur le rapporteur, c'est très volontiers que je prendrais en compte les rachats d'actions, d'autant qu'ils constituent pour moi une aberration : c'est l'utilisation du capital à seule fin de détruire du capital ! Il y a quelque chose que je ne comprends pas…
Quoi qu'il en soit, je veux bien croire que tous les amendements que je défends ne sont pas parfaits techniquement. Mais ce que je voudrais entendre, c'est que vous nous disiez ce que vous entendez faire à la place.