Il ne faut pas oublier que malheureusement, souvent, dans de telles périodes, les entreprises ne vont pas très bien. Ce que vous proposez peut avoir l'air frappé du bon sens, mais en réalité, si on l'applique, les quelques actionnaires qui soutiennent encore la société la quitteront, et on rajoutera l'insulte à l'injure en affaiblissant encore davantage une entreprise en difficulté.
Cela ne veut pas dire qu'il ne faut rien faire, mais que le conseil d'administration, face à une entreprise qui souffre, doit se poser de bonnes questions, et toutes les questions. La question du dividende en est une, mais il y en a d'autres : la question de la rémunération, celle de la restructuration, celle de l'accompagnement. En légiférant dans une direction unique, vous compliquez encore des défis auxquels sont confrontées de nombreuses entreprises, alors qu'il faut leur laisser un peu de marge de manoeuvre pour pouvoir résister.