Un de nos précédents amendements visait à interdire le versement de dividendes lorsque l'entreprise a procédé à des licenciements économiques. Celui-ci vise à interdire les licenciements économiques lorsque l'entreprise a versé des dividendes aux actionnaires. Prenons le cas de Danone : l'entreprise avait réalisé un chiffre d'affaires record, son bénéfice était stable, mais elle a procédé à 9 000 licenciements, faisant bondir l'action de 4,2 % – ce qui a permis l'enrichissement de l'actuelle ministre du travail. C'est un système d'une totale immoralité lorsqu'une entreprise se porte bien, qu'il n'y a donc pas de nécessité de sauvegarde de l'entreprise, que son chiffre d'affaires est stable, surtout lorsque cela fait bondir son cours en bourse et qu'on en tire des profits privés.