C'est un point important, même s'il est un peu loin de nos débats sur la fraude, notamment en ce qui concerne la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie, où vous savez que la fiscalité appartient aux territoires et où les douanes sont des supplétifs – dans ma bouche, ce n'est pas une insulte – du gouvernement local.
Lors d'un déplacement en Polynésie, je me suis engagé auprès du président Fritch à revoir le code des douanes. Cette révision, sans doute nécessaire, pourrait permettre l'inscription d'une référence à la monnaie qui a cours sur le territoire – j'entends votre argument – renforçant ainsi sa valeur juridique. Je reçois le président de la Nouvelle-Calédonie la semaine prochaine : ce sera peut-être l'occasion d'en discuter avec lui également. Le code des douanes sera revu pour que l'on puisse adapter notre législation ; une mission en ce sens part en Polynésie – et demain en Nouvelle-Calédonie, si le Président le souhaite – afin d'assurer une cohérence bienvenue pour le législateur et peut-être pour le Conseil constitutionnel qui lira nos débats.