Monsieur le député, vous m'interrogez sur ce que nous faisons pour sortir du glyphosate dans les trois ans à venir et respecter ainsi la volonté du Président de la République.
Le 22 juin dernier, nous avons créé la « task force » avec le ministère de la transition écologique et solidaire, le ministère des solidarités et de la santé, le ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation et le ministère de l'agriculture et de l'alimentation. Elle s'est déjà réunie. Nous allons travailler, mobiliser la recherche, l'innovation, l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture – l'IRSTEA – , l'Institut national de la recherche agronomique – l'INRA – , – l'Association de coordination technique agricole – l'ACTA – , qui travaillent déjà ensemble pour trouver les alternatives au glyphosate.
Ces alternatives existent déjà, et nous allons les programmer pour faire en sorte que cette « banque de solutions » que nous appelons de nos voeux puisse les diffuser très largement sur le territoire afin de promouvoir les bonnes pratiques et que tous les agriculteurs puissent les utiliser.
Vous le savez, nous avons répertorié les types d'agriculture pour lesquels nous n'avons pas aujourd'hui de solutions de remplacement : l'agriculture de conservation, l'agriculture de terrasse et l'agriculture de transformation des fruits et légumes. Là aussi, comptez sur notre détermination pour faire en sorte que nous puissions dans ces délais, en mobilisant tous les acteurs, trouver les produits qui nous permettront de remplacer le glyphosate et de répondre ainsi à la demande du Président de la République.
Nous réfléchissons à un mode de diffusion, à des voies de communication auprès des professionnels. Cela passera par une mobilisation importante auprès des préfets...