Monsieur le député, je vous remercie pour votre question. Je tiens également à saluer votre engagement sur ce sujet, avec d'autres députés – vous étiez d'ailleurs présent, avec Bérangère Abba et Matthieu Orphelin, à la présentation du Plan vélo par le Premier ministre vendredi dernier à Angers.
Vous avez raison de souligner les opportunités que présente ce mode de déplacement du quotidien : on pense beaucoup aux centres-villes, mais il est également approprié pour les quartiers périphériques, les communes périurbaines, comme on dit souvent, et les villes moyennes, puisqu'il concerne surtout les petites ou moyennes distances.
Ce Plan vélo permet de répondre à un certain nombre de problèmes qui, aujourd'hui, freinent l'usage de ce mode de déplacement.
Ce sont 350 millions d'euros que l'État débloquera sur sept ans pour aider les collectivités locales, où qu'elles soient, partout en France, à traiter les points noirs qui rendent dangereuse la circulation des vélos.
C'est l'adaptation du code de la route, lequel a été pensé à une époque où la voiture dominait : doubles-sens cyclables où la circulation est à sens unique, aménagements comme les protections aux feux, d'ailleurs inscrits dans le code.
C'est aussi la formation pour les jeunes, afin que tous les enfants qui arrivent en sixième sachent rouler en vélo, comme ils doivent savoir nager : c'est une question de bon sens.
C'est, enfin, le forfait mobilité dont vous avez parlé : dans toutes les entreprises de France, quelle que soit leur taille, les employeurs pourront faire bénéficier les salariés d'une franchise fiscale et sociale pouvant aller jusqu'à 400 euros, tout comme ces derniers peuvent demander à bénéficier du remboursement des transports en commun. L'État le fera quant à lui de façon exemplaire pour les fonctionnaires.